mercredi, avril 29, 2009

le printemps à la ferme du puy

ce matin , aprés les grosses averses de la veille , un petit tour des vergers et des champs de blé .


le champ de blé : variété Rouge de Bordeaux semé au 20 Février

la formation des premières poires

un bel insecte pollinisateur : je recherche le nom


le rosier du fournil

dimanche, avril 26, 2009

Quelques pratiques et traitements écologiques au verger contre la carpocapse du pommier


BIOLOGIE DE LA CARPOCAPSE
En hiver Cydia pomonella vit à l’état de chrysalide protégée par un cocon accroché tantôt sous les écailles d’écorce des troncs tantôt dans le sol. Cette vie au ralenti, la diapause, dure jusqu’à la nymphose au printemps. Les premiers papillons adultes, d’une envergure d’environ 15 mm, apparais¬sent dès que la température est suffisante, courant avril début mai. C’est le début de la première génération suivie deux mois plus tard de la seconde génération.
La première génération commence par quelques vols avant le pic de fin mai début
juin. Elle se termine au début de juillet. Quelques-unes des larves écloses des pontes de cette première génération entrent en diapause mais les autres commencent leur nymphose pour donner les adultes de deuxième génération.

Cette deuxième génération est responsable des pommes véreuses à la récolte. Son pic d’émergence se situe fin juillet début août. Le nombre de papillons de la seconde génération est déterminé par l’évolution de la première génération. L’activité des carpocapses adultes est crépusculaire et dépend de la température. il faut un minimum de 15° à 16° plusieurs soirées de suite.
Dès leur premier envol après la nymphose, les papillons peuvent
s’accoupler. La ponte a lieu le soir même de l’accouplement ou le
lendemain. Une femelle carpocapse pond de 30 à 100 œufs !
L’incubation, selon les températures, dure de 8 à 21 jours.
Après éclosion les larves partent à la recherche d’un fruit dans lequel elles vont pénétrer pour s’y développer. Ce temps de recherche ou stade « baladeur », est une période de vulnérabilité. Pour les larves de la seconde génération, le stade’ baladeur est très court.
C’est aujourd’hui une croyance bien établie que sans le secours de la chimie on se condamne à récolter des pommes véreuses, n’est-ce pas se condamner à des récoltes où le pourcentage des pommes véreuses peut monter à 50 % ou plus?
Fort heureusement il existe des pratiques faciles à mettre en oeuvre dans de petits vergers et donnant de bons résultats.

DES PRATIQUES DIFFÉRENTES
Les arboriculteurs adeptes de l’agrobiologie s’interdisent l’usage des insecticides chimiques. Pour eux le verger est un agrosystème dont fait partie la carpocapse qu’il faut contenir dans des limites raisonnables. Ce papillon et sa larve sont les maillons d’une chaîne alimentaire avec ses prédateurs et ses parasites. Au lieu de prendre le risque de détruire ces auxiliaires en employant des insecticides chimiques pas ou peu sélectifs, il faut au c~traire les favoriser par des pratiques contribuant au maintien de la biodiversité dans le verger et son environnement.
Une flore diversifiée, des nichoirs pour les oiseaux, quelques abris pour les chauves-souris sont des moyens simples et faciles à mettre en oeuvre pour diminuer de façon significative le nombre de fruits attaqués sans perturber les équilibres naturels.

Une flore diversifiée.
C’est par exemple une haie sur un côté du verger ou encore un enherbement varié et rarement fauché le long d’une bordure ou dans un angle de la parcelle.
Une flore diversifiée favorise la présence des trichogrammes. Ces petites guêpes minuscules pondent leurs propres oeufs dans ceux des carpocapses. Leur présence réduit le nombre d’éclosion de larves.

L installation de nichoirs.
Ils sont destinés surtout aux mésanges charbonnières et aux mésanges bleues. L’activité des mésanges est intense en mai et juin quand elles élèvent leurs nichées, au moment de la première génération de carpocapse. Elles capturent larves et papillons sur les arbres qui sont à proximité de chaque nichoir contribuant ainsi à réduire l’importance de la seconde génération. L’hiver suivant elles restent dans le verger, occupées alors à traquer les larves en diapause.

L’installation d’abris pour chauve-souris.
Ces prédateurs aussi efficaces que discrets partent en chasse à la tombée de la nuit. Les carpocapses, papillons de faible envergure, sont une proie de choix.
Les populations de chauve-souris ont beaucoup diminué à cause de l’emploi généralisé des insecticides. On voudrait bien qu’elles reviennent.
On peut proposer à ces prédateurs des abris de repos dans le verger si on a renoncé à l’emploi des insecticides pour être cohérent. En vérité personne ne sait actuellement comment obtenir la reconstitution des populations de ces petits mammifères dans les zones où elles se sont raréfiées.
Un éc!aircissage soigné des fruits.
Indispensable pour obtenir des fruits de qualité et combattre l’alternance, c’est aussi un moyen de faire diminuer le nombre de fruits véreux.
La zone de contact entre deux pommes favorise les attaques par les larves baladeuses, aussi faut-il veiller à ne laisser qu’un fruit par corymbe.

Les bandes pièges.
Elles servent à la capture des larves qui recherchent un abri pour se mettre en diapause. Ces bandes sont utilisées en grand verger pour dénombrer les larves hivernantes afin d’évaluer le niveau de risques pour l’année suivante.
En cas d’infestation forte~ce piégeage est assez efficace pour faire baisser la pression pour l’année suivante dans les petits vergers, surtout si les troncs des arbres sont lisses.
La bande piège en carton ondulé se place autour du tronc de chaque arbre du verger à partir du 15 juin. Les canaux doivent avoir un diamètre d’au moins 4 mm. La bande est placée de façon que les ondu¬lations soient contre le tronc. Il faut serrer le piège sur le tronc avec un fil de fer placé à mi-hauteur de la bande pour mieux attirer les larves. À l’automne les pièges sont jetés au feu.

La confusion sexuelle.
Cette méthode a la faveur des amateurs qui trouvent des pièges à phéromones dans le commerce, pièges aussi coûteux... qu’inefficaces.
Le piège à phéromones comporte une pastille qui diffuse des phéromones de synthèse imitant celles que produisent les carpocapses femelles afin d’être mieux repérées parles mâles pendant le vol crépus¬culaire. La pastille est posée au centre d’une plaque enduite de glue.
En grand verger ces pièges sont utilisés par les professionnels pour surveiller l’arrivée des premiers carpocapses mâles qui annoncent le début du vol. C’est le signal pour mettre en place la confusion sexuelle avec des centaines de diffuseurs de phéromones par hectare en hauteur, avec un renforcement de la densité dans les bordures et près des zones à risques. La saturation en phéromones de l’atmosphère couvre alors les messages d’appel des femelles qui ne seront pas fécondées faute d’être repérées par les mâles.
La confusion sexuelle n’est efficace que dans les vergers d’une surface d’au moins trois hectares ayant une faible population de carpo¬capses. Ce n’est donc pas une méthode pour les petits vergers .
La prise de quelques mâles sur la glue de quelques pièges dans un verger d’amateur prouve qu’il n’y a pas de confusion sexuelle . S’ils ont détecté le point d’ émission de la phéromone sur le piège, ils détecteront aussi les femelles.

Le piège alimentaire.
Par contre il est possible d’utiliser avec de très bons résultats un autre piège de détection des arrivées de carpocapses: le piège alimentaire.
Ce piège qui attire les femelles avant la ponte est efficace à condi¬tion d’en placer plusieurs dans le verger (un par arbre si possible et en hauteur).
Une bouteille en plastique, avec son bouchon, remplie au quart de sa hauteur d’un liquide attractif fait l’affaire. Les papillons entrent par deux ouvertures, en vis à vis et d’un diamètre de 3 cm, découpées au 1/4 de la hauteur. Un fil de fer en boucle passé à travers le goulot sert pour suspendre le piège. Les anciens pièges à guêpes (grand format) sont aussi très efficaces.
Il existe plusieurs formules d’appâts alimentaires: eau additionnée de 10 % de miel ou 10 % de jus de pomme, mais aussi le vin, ou la bière... Un demi-verre de vinaigre de vin par litre de préparation limite les fermentations.
Les pièges sont mis en place à partir de la mi-avril~ et restent jusqu’à fin août. Il faut les vider au moins tous les 10 jours car les captures sont très nombreuses et variées.., des lucanes, des frelons, des mouches. Les abeilles ne sont pas attirées.
Ce piège alimentaire n’étant pas sélectif, certains utilisateurs plus écologistes placent sur les deux entrées une grille à mailles carrées de 6 mm de côté pour préserver les gros papillons.
Pour ne pas avoir à grimper dans l’arbre à chaque visite, il suffit de suspendre le piège à une ficelle assez longue passant au-dessus d’une branche haute pour faire monter ou descendre le piège depuis le sol.

Les insecticides microbiologiques.
Ce sont des insecticides autorisés en arboriculture agrobiologique et appropriés pour lutter contre le carpocapse.
Le premier Bacillus thuriengis dit Bt est facile à se procurer.
Le Bt est une bactérie produisant un cristal protéique qui se trans¬forme, s’il est ingéré, en une toxine mortelle pour les insectes. Le Bt est efficace seulement sur les très jeunes larves. Il faut donc traiter au début des éclosions pour que les larves l’absorbent avec leur nourri¬ture. Il faut pulvériser le soir car le Bt craint la lumière et la chaleur.
Le second, le virus de la granulose, connu sous son premier nom commercial, carpovirusine, est beaucoup plus efficace que le Bt. Il est sans danger pour la faune, les abeilles et pour l’homme. Mais son emploi est réservé aux arboriculteurs professionnels pour des raisons techniques.
Pour utiliser efficacement les insecticides microbiologiques (donc le Bt) il faut connaître avec précision la date de début des éclosions pour traiter à ce moment précis.
Pour cela un piège à phéromones devient utile. Il permet des comptages des prises tous les deux jours.
Dès qu’on totalise 3carpocapses pris en additionnant les 3 derniers relevés, on sait que la ponte est en cours et que l’incubation débute.
Il faut ensuite déterminer la date des éclosions pour traiter à bon escient.
Avec un thermomètre à maxi/mini on commence alors un relevé journalier des températures maxi et mini sous abri. Il faut additionner ces 2valeurs (maxi + mini), puis diviser cette somme par 2et soustraire 10 au résultat de la division. On a ainsi la première température/jour. L’incubation est terminée quand l’addition des températures/jour successives est égale à 90°. C’est facile, non !
C’est pourtant ce qui devrait être fait par tout arboriculteur amateur utilisateur des traitements chimiques pour éviter les pulvérisations répétées de juin à fin août comme le suggèrent les fabricants.

En avril le piège sert à là capture de la tordeuse, un autre papillon dont la larve est responsable de dégâts sur les pommes.

texte de Michel GAUTHIER , paru dans la revue des croqueurs de pomme . No 123 - Mars 2009

samedi, avril 25, 2009

le bulletin d'agrobio : Avril-Mi 2009

AgroBio Périgord Info avril mai AgroBio Périgord Info avril mai fbourdeix2293

la feuille de chou de GABLIM : Mars 2009

Feuille Bio Mars09 Feuille Bio Mars09 fbourdeix2293

une belle randonnée dans le massif des Monédières


Dans nos RTT "cumulés" , nous en profitons pour faire quelques randonnées . Une particulièrement agréable dans le massif des monédières où depuis la table d'orientation , il y a une vue extraordinaire

le moulin de Ganezande
carte georando carte georando fbourdeix2293

jeudi, mars 05, 2009

cette année , il faut passer au frigo écologique ,.....

Ce petit film de démonstration illustre parfaitement les relations qu'il peut y avoir entre tradition et modernité sur le plan technique... Avec deux pots et un couvercle isolant, un peu de sable, de l'eau, vous pouvez éviter de faire fonctionner votre frigo électrique pendant les périodes de chaleur... A méditer... Car les principes de physique élémentaire sont connus depuis belle lurette par les peuples les plus anciens... Petit détail, mettre le frigo au soleil pour que le principe caloporteur soit efficient.
cliquez ici

www.paysans.net : un site internet pour trouver des paysans faisant de la vente directe prés de chez vous

Nous voila inscrit sur ce site qui référence pour l'instant un millier de paysans pratiquant la vente directe .Attention , toutefois , ce site ne référence pas que des producteurs biologiques .

jeudi, février 19, 2009

regardez bien : ça peut nous arriver bientôt ...........

Ce documentaire de Doug Shultz, sorti en 2007, traite de la disparition des abeilles. Il a été diffusé sur la chaîne "National Geographic" en mars et avril 2008.

En 2007, près de 80% des abeilles présentes aux Etats-Unis ont disparu en quelques mois à peine. Le phénomène, observé pour la première fois en Floride, s'est propagé en Amérique du Nord avant de gagner l'Europe et l'Asie. Les scientifiques estiment que cette extinction massive pourrait entraîner une catastrophe écologique mondiale sans précédent. En effet, la majorité des espèces végétales a besoin des abeilles pour être pollénisée. La disparition des butineuses pourrait bien signifier la disparition des fruits et légumes.

Dans une région de Chine ou, conséquence d’un usage intensif de pesticides, les abeilles ont disparu, des centaines d’ouvriers agricoles fécondent eux-mêmes les fleurs des poiriers…




la feuille bio du limousin : janvier 2009 ( avec en dernière page , les petites annonces)

Feuille Bio Janvier09

L'herbe : un film à voir pour compendre l'agriculture moderne


"Si vous voulez savoir pourquoi des paysans préfèrent travailler plus, s'endetter plus, gagner moins, pour élever des bêtes qui mangent du maïs et du soja OGM acheminé sur des milliers de kilomètres, plutôt que de simplement les laisser brouter l'herbe, regardez ce film ! Un film d'une grande simplicité, simple comme l'herbe..."

Cyril Dion, Directeur du Mouvement pour la Terre et l'Humanisme.

vendredi, février 13, 2009

photo d'hiver

les matins d'hiver nous embellissent les paysages
nos amis Suisse (qui consultent le blog) reconnaitront sans doute une de leur création : une ruche ronde

les stagiaires à la ferme du puy


Clément , en stage de découverte de 3 ème a participé durant une semaine à la vie de la ferme . Il a mis du cidre et du vinaigre en bouteilles , trier des pommes de terre et fait du pain.

Agnès , ancienne stagiaire 6 mois , a effectué son stage à l'automne . Elle souhaite maintenant s'installer dans la région Limousine .

la feuille de chou d'agrobio , association de développement de l'agriculture biologique en Dordogne

AgroBio Périgord Info Janvier Fevrier

samedi, février 07, 2009

le "rhabillage" du moulin , ou le piquage des meules

Cette semaine , nous avons été faire retailler les meules de notre moulin à farine . Depuis quelque temps , on sentait que notre farine n'était plus agréable au toucher , et que le rendement était mauvais . Donc , direction le Tarn , où nous avons passé la journée , à remettre le moulin en état .
Merci à André et à Pierre , pour leur travail de précision .


la meule au départ :


et voici la meule prête à refaire une bonne farine .........................

samedi, janvier 24, 2009

DEUX VACHES …

Supposons deux vaches:

Socialisme : Vous avez 2 vaches. Vos voisins vous aident à vous en occuper et vous partagez le lait.
Communisme : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement prend les 2 vaches et vous fournit le lait.
Fascisme : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend les 2 vaches et vous vend le lait. ,
Nazisme : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous prend la vache blonde et abat la brune.
Dictature : Vous avez 2 vaches. Les tenants du pouvoir les confisquent et vous fusillent.
Féodalisme : Vous avez 2 vaches. Le seigneur s'arroge la moitié du lait.
Démocratie : Vous avez 2 vaches. Un vote décide à qui appartient le lait.
Démocratie représentative : Vous avez 2 vaches. Une élection désigne celui qui décidera à qui appartient le lait.
Anarchie : Vous avez 2 vaches. Vous les laissez se traire en autogestion.
Capitalisme : Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et vous achetez un taureau pour faire des petits.
Capitalisme boursier : Vous avez 2 vaches. Vous en vendez 3 à votre société cotée en bourse en utilisant les lettres de créance ouvertes par votre beau-frère auprès de votre banque. Puis vous faites un "échange de dettes contre participation", assorti d'une offre publique, et vous récupérez 4 vaches dans l'opération tout en bénéficiant d'un abattement fiscal pour entretien de 5 vaches. Les droits sur le lait de 6 vaches sont alors transférés par un intermédiaire panaméen sur le compte d'une société des îles Caïman, détenue clandestinement par un actionnaire qui revend à votre société cotée les droits sur le lait de 7 vaches. Au rapport de la dite société figurent 8 ruminants, avec option d'achat sur une bête supplémentaire. Entre temps, vous abattez les 2 vaches parce que leur horoscope est défavorable.
Communisme asiatique : Vous avez 2 vaches. Vous équarrissez l'une, vous forcez l'autre à produire autant que 4 et vous licenciez finalement l'ouvrier qui s'en occupait, en l'accusant d'avoir laissé la vache mourir d'épuisement.
Bureaucratie : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement publie des règles d'hygiène qui vous invitent à en abattre une. Après quoi il vous fait déclarer la quantité de lait que vous avez pu traire de l'autre, il vous achète le lait et le jette. Enfin il vous fait remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante.
Ecologie : Vous avez 2 vaches. Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.
Féminisme : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous inflige une amende pour discrimination. Vous échangez une de vos vaches pour un taureau que vous trayez aussi.
Surréalisme : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement exige que vous leur donniez des leçons d'harmonica.
Capitalisme européen : Vous avez 2 vaches. On vous subventionne la première année pour acheter une 3e vache. On fixe des quotas la deuxième année et vous payez une amende pour surproduction. On vous donne une prime la troisième année pour abattre la 3e vache.
Monarchie constitutionnelle britannique : Vous avez 2 vaches. Vous tuez une des vaches pour la donner à manger à l'autre. La vache vivante devient folle. L'Europe vous subventionne pour l'abattre. Vous la donnez à manger à vos 2 moutons.
Capitalisme à la française : Vous avez 2 vaches. Pour financer la retraite de vos 2 vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt, la CSSANAB (Cotisation Sociale de Solidarité Avec Nos Amies les Bêtes). Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire. Pour financer le déficit, on lève un nouvel impôt sur la production du lait, le RAB (Remboursement de l'Ardoise Bovine). Les vaches se mettent en grève. Il n'y a plus de lait. Les Français sont dans la rue : "DU LAIT, ON VEUT DU LAIT". La France construit un "laitoduc" sous la Manche pour s'approvisionner auprès des Anglais. L'Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. Le "laitoduc" ne servira jamais. On lève un nouvel impôt pour l'entretien du "laitoduc".

lundi, janvier 05, 2009

la banque de travail : échange de matériel et de main d'oeuvre entre les paysans

Nous utilisons la banque de travail depuis plus de 15 ans . Souvent , on me demande si c'est possible et légal de travailler ensemble . Voici , un résumé :

Objet de la banque de travail

- Organiser un système d’échange de services, de matériel, de main-d’œuvre entre agriculteurs. Ces échanges peuvent être occasionnels ou permanents. Le caractère de cette entraide est essentiellement bénévole.- Ne peut réaliser de bénéfice.
Conditions relatives à la mise en commun
- Les agriculteurs s’engagent par un contrat à mettre à la disposition de la banque de travail du matériel dont ils sont propriétaires et de la main-d’œuvre.- Absence de capital social.
- Il n’y a pas création d’une personne morale.
Situation des associes ou membres
- Ils sont en droit de recevoir des services de la part des autres adhérents et ont l’obligation de fournir au mieux les services demandés.
- Remboursement au prestataire des frais engagés par lui.
Responsabilité financière vis-à-vis des tiers partage des responsabilités entre des tiers
- Aucune responsabilité contractuelle vis-à-vis des tiers n’est reconnue à la banque de travail. (Le prestataire est responsable des dommages occasionnés par lui-même ou par les personnes qu’il emploie, ainsi que des dommages occasionnés par le matériel ou les animaux dont il est propriétaire).
Administration
- Une ou plusieurs personnes seront désignées pour effectuer tous travaux de coordination des tâches : secrétariat, comptabilité.
Départ d’un associé
- L’associé qui s’en va reprend son engagement.
- Il peut parfois être tenu, si le contrat le prévoit, de réparer le préjudice causé de ce fait aux autres participants.
Dissolution, liquidation
- La rupture du contrat peut se produire à tout moment si les associés le décident. Il n’y a pas lieu à liquidation puisqu’il n’existe pas de patrimoine social.
Imposition sur les bénéfices taxes sur le chiffre d’affaires
- Aucune imposition sur la Banque de travail.
- Les soldes d’entraide ne sont pas soumis à la TVA.
- Les soldes d’entraide perçus sont inclus dans les recettes pour les agriculteurs soumis à l’imposition au bénéfice réel.
Formalités de constitution
- Le contrat est fait sous seing privé.
Textes
- Article 20 de la loi complémentaire 62-933-54 du 8 août 1962 et la réponse ministérielle du 10 août 1974 encadrent l’entraide en agriculture.

de superbes photos ,que je veux partager avec vous .

Tribus_de_l-OMO