une petite ferme agrobiologique où l'on cultive du blé transformé en farine puis en pain au levain .nous avons aussi des pommiers avec lesquels nous produisons des jus de pomme et cidre.
samedi, décembre 19, 2009
souvenirs : la constuction du fournil



la percée du mur pour mettre le four à pain . Il y en avait un à l'origine qui a été cassé .


souvenirs : l'arrivée du pressoir




souvenirs : l'époque cheval de trait
dimanche, décembre 06, 2009
mardi, novembre 17, 2009
samedi, novembre 14, 2009
le site du ranch des 2 ilets : la ferme de Claire et Louibert
mercredi, novembre 11, 2009
Fête des croqueurs de pommes du limousin
Grande journée Pommes et autres fruits du terroir, dimanche 15 novembre, à Solignac, au château de La Borie, près de Limoges.
Organisée par les Croqueurs de Pommes de l’ouest du Limousin en collaboration avec la Fondation Laborie en Limousin et en partenariat avec France Bleu Limousin, cette journée vous fera découvrir les variété locales caractéristiques de la Haute-Vienne et des départements limitrophes, les variétés nationales répertoriées au catalogue de la seconde moitié du 20ème siècle et une collection de châtaignes illustrant le patrimoine limousin du fruit de l’arbre à pain.
De nombreuses animations autour des fruits de saison, un atelier d’identification, des conseils pour l’entretien d’un verger, des conférences, un stand de libraires et de produits spécialisés, tout pour vous faire passer une délicieuse journée autour de ces fruits du terroir, véritable patrimoine de notre région.
Au château de La Borie, à Solignac, dimanche 15 novembre, de 9h à 18h.
samedi, juillet 25, 2009
aprés Raphaêl , visite du fournil où Thibault travaille à Cluny



de trés beaux reportages sons sur des paysans en agriculture durable
formation arboriculture biologique avec Jean-Luc PETIT ,
25 et 26 août 2009 -
Concevoir et conduire une pommeraie en agriculture biologique
avec la participation de Jean Luc Petit, consultant en arboriculture bio
Mardi 25 août: le verger de plein vent. Production de pommes de table et jus
- Lieu : mairie et verger conservatoire d’Eyjeaux (87)
Horaire 9h00 — 17h00 (RDV 8h50) ~
Programme: Le verger de plein vent porte en lui l’essence même de la démarche biologique.., cette journée sera l’occasion de revoir les fondements de la conception et de la conduite d’un verger plein vent (variétés,taille ,formation des arbres, configuration générale du verger, gestion de l’herbe, amélioration de la fertilité biologique du sol...). Rendez vous est donné sur la place de l’église d’Eyjeaux à 8h50. La matinée sera réservée à une intervention en salle de J.L Petit sur les thèmes de la fertilité biologique des sols et de la taille et ses conséquences sur la production et la santé des arbres. L’après midi sera consacrée à la visite du verger conservatoire de la commune (25 anciennes variétés locales - verger de 11 ans) .L’objectif sera de mettre en pratique les éléments théoriques vus le matin. Large place sera faite aux questions et échanges d’expériences. Le midi casse croûte convivial sur la base des apports de chacun!
Mercredi 26 août: conception et conduite d’un verger de pommes de table
Lieu: CIREA Limousin à St Yrieix la Perche (87) voir plan verso
Horaire 9h00 — 17h00 (RDV 8h50)
Programme: La conduite des vergers basses tiges destinés à la culture de pommes de table biologiques est fortement influencée par les références techniques de l’agriculture conventionnelle et par conséquent parfois loin
du modèle à faible intrants que l’on pourrait attendre de la bio. Il convient donc de travailler au développement e nouveaux systèmes de verger pour l’agriculture biologique
- conception du verger (choix variétal,porte greffe, densité, environnement et biodiversité cultivée/spontanée)
- impact de la conduite sur la physiologique de l’arbre et sa santé (architecture, charge, fertilisation...)
- interventions préventives/curatives capables de renforcer la résistance des arbres -
Déroulement : matin en salle (Lycée agricole de St Yreix), après midi sur la parcelle bio du CIREA.
Repas du midi dans un restaurant proche.
Inscription:
Gratuite pour les agriculteurs et adhérents croqueurs de pommes, 10€ la journée pour les particuliers. Possibilité de participer à 1 ou 2 journées. Infos et inscription: GABLIM Arnaud Dutheil 05.55.31.86.87
Pour adhérer aux croqueurs : http://croqpomlim.free.fr/ - http://www.croqueurs-de-pommes.asso.fr/
dimanche, juillet 05, 2009
un moulin à sarrasin : pièce d' antiquité
le nouvl investissement de la ferme du puy
dimanche, juin 14, 2009
vendredi, mai 08, 2009
mobilisation pour le Perigord-Limousin
Le nord Dordogne est encore menacé par :
- le projet de création d’une unité de gazéification de biomasse et de cogénération par la SARL Compost Energies à Saint Paul la Roche.
- le projet de création d’une unité de préparation de biomasse de granulation de sciure par la SAS Action Environnement Services (AES) à Saint Paul la Roche
Nous devons nous mobiliser face aux nuisances persistantes produites par l’usine de compostage de boues de station d’épuration AES et aux inquiétudes sur le projet de gazéificateur.
Rassemblement le samedi 16 mai à 15h à Thiviers, place du Champ de foire.
jeudi, mai 07, 2009
le printemps bio 2009 en DORDOGNE
Première quinzaine de juin 2009, dans toute la France, l’ensemble des acteurs de l’agriculture biologique se mobilise pour la 10ème édition de la quinzaine nationale d’information et de valorisation des produits issus de l’agriculture biologique. Le département de la Dordogne fait bien sûr partie de la fête
Pendant quinze jours, la Dordogne va vivre au rythme des actions menées par les acteurs de la bio pour faire connaître au plus grand nombre les techniques, les pratiques, les principes et les valeurs de ce mode de production respectueux de l’environnement. Vous pouvez retrouver également ces manifestations dans notre rubrique agenda.
Dimanche 31 mai – toute la journée – Terrasson – Marché de producteurs bio
Marché bio avec restauration sur place possible et animations variées.
Delphine DELJARRIT – magasin Phyto Vézère – Terrasson – 05.53.50.85.45
Lundi 1er juin de 10h à 18h - St Front de Pradoux – 3ème Marché de producteurs bio et d’artisans locaux
Marché Bio et artisanal sur la place du village, dégustation dès midi des produits achetés sur les stands. Nelly LAUNAY - 05.53.81.16.09
Vendredi 5 juin à partir de 18h - Biocoop de Bergerac - Marché nocturne
Rencontres gourmandes et festives avec les producteurs biologiques locaux référencés, restauration sur place et animation musicale. BIOCOOP - 71 avenue Paul Doumer - 24100 Bergerac (Route de Marmande) - 05.53.27.22.22
Samedi 6 juin à partir de 14h30 - Le Tuquet à Bergerac - Porte Ouverte dans une ferme viticole bio
Visite de l’exploitation viticole bio, dégustation/apéro, animations (chasse aux trésors pour les enfants, découverte des plantes pour tous). Famille DAMERON - Le Tuquet - 24100 Bergerac - 05.53.82.27.26 ou 05.53.57.59.01
Samedi 6 et dimanche 7 + samedi 13 et dimanche 14 juin à 14h - Thonac – Porte Ouverte « A la découverte des Aurochs® »
Visite de la ferme (Aurochs, l’ancêtre du bœuf, bœuf, fromages, fruits et légumes de saison, noix et dérivés, confitures et condiments, boutique) avec ballade découverte et dégustation de produits. En bio depuis 30 ans. Véronique et Christian RICCI – la Ferme du Petit Pech – Les Bouyges – 24290 Thonac – 05.53.05.39.14
Mardi 9 juin à partir de 18h - Mayac – Porte Ouverte dans une ferme en maraîchage bio
Visite de la ferme (légumes de saison, variétés anciennes, techniques de culture…), dégustation de produits, boutique, apéro. Véronique GAUTHIER-CLUZAUD – Le Jardin du Dognon – Le Dognon – 24420 Mayac - Tél : 05.53.52.53.19
Samedi 13 juin à partir de 10h - Camping Lou Tuquet à Fonroque - 6ème marché bio
Marché Bio et artisanal jusqu’à 18h30 avec 45 exposants (produits locaux BIO, artisanat, commerce équitable, associations…), animation petits et grands (théâtre à 15h, troc de vêtements, ateliers enfants, découverte de la faune et de la flore à 11h30, 17h et 22h…), soirée animée - Olivier BAGARD - Camping Lou Tuquet - 24500 Fonroque - Tél : 06.85.18.23.01 ou 05.53.74.38.32
Samedi 13 juin à partir de 9h – Magasin bio La Cigale et La Fourmi à Saint Cybranet – 2ème Foire bio
Marché avec producteurs bio, eco-habitat….restauration sur place possible. Erwan HALPERT – La Cigale et La Fourmi – Saint Cybranet – 05.53.29.19.49
Dimanche 14 juin à partir de 12h30 – Abjat sur Bandiat – Porte ouverte « Le Jardin écologique »
Sortie grand public pour toute la famille. Comment faire de son jardin un lieu écologique, un refuge pour la biodiversité, la faune et la flore ? Visite commentée du jardin par un botaniste/ethnologue et un ornithologue. Repas bio le midi sur réservation. Renate et Joerg WEBER – Le Verger, Chabanas – 24300 Abjat sur Bandiat - 05 53 56 85 59
Dimanche 14 juin à 9h30 – Saussignac et Razac de Saussignac – Randonnée Nature et Vins
3 vignerons bio (Château Haut Garrigue, Château La Maurigne, Château Le Payral) vous ouvrent leur domaine à l’occasion de randonnées pour découvrir la bio, leurs vins et un paysage extraordinaire. Randonnée très facile, 8 km au total. Possibilité pique-nique bio le midi sur réservation. Tarifs : avec pique-nique : 10 €/adulte ou 6 €/enfant ou sans pique-nique : 4 €/adulte et gratuit enfant. - Isabelle et Thierry DAULHIAC - 05.53.22.38.07
Magasin Bio Périgord à Chancelade - animations producteurs et journées à thème
Mardi 2 juin : journée cuisine.
Mercredi 3 juin après-midi : informations sur les huiles essentielles.
Jeudi 4 juin matin : Michael NIXON présente ses plants.
Mardi 9 juin après-midi : animation pain (Soleil Levain) et fromages de chèvre (Jean-Yves PIN).
Samedi 13 juin après-midi : cerises et fraises à l’honneur (Bernadette TEILLET et Didier MORVAN)
BIO PERIGORD – 1 bis rue des Mimosas – 24650 Chancelade (face parc des expos) - 05.53.22.38.07
Magasin Bio Essentiel à Port Ste Foy - animations producteurs
Animations en magasin avec les producteurs locaux référencés tout au long des 15 jours.
BIO ESSENTIEL – 33220 port Ste Foy (ZA) - 05.53.73.99.16
vendredi, mai 01, 2009
le printemps dans le verger
jeudi, avril 30, 2009
mercredi, avril 29, 2009
le printemps à la ferme du puy
dimanche, avril 26, 2009
Quelques pratiques et traitements écologiques au verger contre la carpocapse du pommier

BIOLOGIE DE LA CARPOCAPSE
En hiver Cydia pomonella vit à l’état de chrysalide protégée par un cocon accroché tantôt sous les écailles d’écorce des troncs tantôt dans le sol. Cette vie au ralenti, la diapause, dure jusqu’à la nymphose au printemps. Les premiers papillons adultes, d’une envergure d’environ 15 mm, apparais¬sent dès que la température est suffisante, courant avril début mai. C’est le début de la première génération suivie deux mois plus tard de la seconde génération.
La première génération commence par quelques vols avant le pic de fin mai début
juin. Elle se termine au début de juillet. Quelques-unes des larves écloses des pontes de cette première génération entrent en diapause mais les autres commencent leur nymphose pour donner les adultes de deuxième génération.
Cette deuxième génération est responsable des pommes véreuses à la récolte. Son pic d’émergence se situe fin juillet début août. Le nombre de papillons de la seconde génération est déterminé par l’évolution de la première génération. L’activité des carpocapses adultes est crépusculaire et dépend de la température. il faut un minimum de 15° à 16° plusieurs soirées de suite.
Dès leur premier envol après la nymphose, les papillons peuvent
s’accoupler. La ponte a lieu le soir même de l’accouplement ou le
lendemain. Une femelle carpocapse pond de 30 à 100 œufs !
L’incubation, selon les températures, dure de 8 à 21 jours.
Après éclosion les larves partent à la recherche d’un fruit dans lequel elles vont pénétrer pour s’y développer. Ce temps de recherche ou stade « baladeur », est une période de vulnérabilité. Pour les larves de la seconde génération, le stade’ baladeur est très court.
C’est aujourd’hui une croyance bien établie que sans le secours de la chimie on se condamne à récolter des pommes véreuses, n’est-ce pas se condamner à des récoltes où le pourcentage des pommes véreuses peut monter à 50 % ou plus?
Fort heureusement il existe des pratiques faciles à mettre en oeuvre dans de petits vergers et donnant de bons résultats.
DES PRATIQUES DIFFÉRENTES
Les arboriculteurs adeptes de l’agrobiologie s’interdisent l’usage des insecticides chimiques. Pour eux le verger est un agrosystème dont fait partie la carpocapse qu’il faut contenir dans des limites raisonnables. Ce papillon et sa larve sont les maillons d’une chaîne alimentaire avec ses prédateurs et ses parasites. Au lieu de prendre le risque de détruire ces auxiliaires en employant des insecticides chimiques pas ou peu sélectifs, il faut au c~traire les favoriser par des pratiques contribuant au maintien de la biodiversité dans le verger et son environnement.
Une flore diversifiée, des nichoirs pour les oiseaux, quelques abris pour les chauves-souris sont des moyens simples et faciles à mettre en oeuvre pour diminuer de façon significative le nombre de fruits attaqués sans perturber les équilibres naturels.
Une flore diversifiée.
C’est par exemple une haie sur un côté du verger ou encore un enherbement varié et rarement fauché le long d’une bordure ou dans un angle de la parcelle.
Une flore diversifiée favorise la présence des trichogrammes. Ces petites guêpes minuscules pondent leurs propres oeufs dans ceux des carpocapses. Leur présence réduit le nombre d’éclosion de larves.
L installation de nichoirs.
Ils sont destinés surtout aux mésanges charbonnières et aux mésanges bleues. L’activité des mésanges est intense en mai et juin quand elles élèvent leurs nichées, au moment de la première génération de carpocapse. Elles capturent larves et papillons sur les arbres qui sont à proximité de chaque nichoir contribuant ainsi à réduire l’importance de la seconde génération. L’hiver suivant elles restent dans le verger, occupées alors à traquer les larves en diapause.
L’installation d’abris pour chauve-souris.
Ces prédateurs aussi efficaces que discrets partent en chasse à la tombée de la nuit. Les carpocapses, papillons de faible envergure, sont une proie de choix.
Les populations de chauve-souris ont beaucoup diminué à cause de l’emploi généralisé des insecticides. On voudrait bien qu’elles reviennent.
On peut proposer à ces prédateurs des abris de repos dans le verger si on a renoncé à l’emploi des insecticides pour être cohérent. En vérité personne ne sait actuellement comment obtenir la reconstitution des populations de ces petits mammifères dans les zones où elles se sont raréfiées.
Un éc!aircissage soigné des fruits.
Indispensable pour obtenir des fruits de qualité et combattre l’alternance, c’est aussi un moyen de faire diminuer le nombre de fruits véreux.
La zone de contact entre deux pommes favorise les attaques par les larves baladeuses, aussi faut-il veiller à ne laisser qu’un fruit par corymbe.
Les bandes pièges.
Elles servent à la capture des larves qui recherchent un abri pour se mettre en diapause. Ces bandes sont utilisées en grand verger pour dénombrer les larves hivernantes afin d’évaluer le niveau de risques pour l’année suivante.
En cas d’infestation forte~ce piégeage est assez efficace pour faire baisser la pression pour l’année suivante dans les petits vergers, surtout si les troncs des arbres sont lisses.
La bande piège en carton ondulé se place autour du tronc de chaque arbre du verger à partir du 15 juin. Les canaux doivent avoir un diamètre d’au moins 4 mm. La bande est placée de façon que les ondu¬lations soient contre le tronc. Il faut serrer le piège sur le tronc avec un fil de fer placé à mi-hauteur de la bande pour mieux attirer les larves. À l’automne les pièges sont jetés au feu.
La confusion sexuelle.
Cette méthode a la faveur des amateurs qui trouvent des pièges à phéromones dans le commerce, pièges aussi coûteux... qu’inefficaces.
Le piège à phéromones comporte une pastille qui diffuse des phéromones de synthèse imitant celles que produisent les carpocapses femelles afin d’être mieux repérées parles mâles pendant le vol crépus¬culaire. La pastille est posée au centre d’une plaque enduite de glue.
En grand verger ces pièges sont utilisés par les professionnels pour surveiller l’arrivée des premiers carpocapses mâles qui annoncent le début du vol. C’est le signal pour mettre en place la confusion sexuelle avec des centaines de diffuseurs de phéromones par hectare en hauteur, avec un renforcement de la densité dans les bordures et près des zones à risques. La saturation en phéromones de l’atmosphère couvre alors les messages d’appel des femelles qui ne seront pas fécondées faute d’être repérées par les mâles.
La confusion sexuelle n’est efficace que dans les vergers d’une surface d’au moins trois hectares ayant une faible population de carpo¬capses. Ce n’est donc pas une méthode pour les petits vergers .
La prise de quelques mâles sur la glue de quelques pièges dans un verger d’amateur prouve qu’il n’y a pas de confusion sexuelle . S’ils ont détecté le point d’ émission de la phéromone sur le piège, ils détecteront aussi les femelles.
Le piège alimentaire.
Par contre il est possible d’utiliser avec de très bons résultats un autre piège de détection des arrivées de carpocapses: le piège alimentaire.
Ce piège qui attire les femelles avant la ponte est efficace à condi¬tion d’en placer plusieurs dans le verger (un par arbre si possible et en hauteur).
Une bouteille en plastique, avec son bouchon, remplie au quart de sa hauteur d’un liquide attractif fait l’affaire. Les papillons entrent par deux ouvertures, en vis à vis et d’un diamètre de 3 cm, découpées au 1/4 de la hauteur. Un fil de fer en boucle passé à travers le goulot sert pour suspendre le piège. Les anciens pièges à guêpes (grand format) sont aussi très efficaces.
Il existe plusieurs formules d’appâts alimentaires: eau additionnée de 10 % de miel ou 10 % de jus de pomme, mais aussi le vin, ou la bière... Un demi-verre de vinaigre de vin par litre de préparation limite les fermentations.
Les pièges sont mis en place à partir de la mi-avril~ et restent jusqu’à fin août. Il faut les vider au moins tous les 10 jours car les captures sont très nombreuses et variées.., des lucanes, des frelons, des mouches. Les abeilles ne sont pas attirées.
Ce piège alimentaire n’étant pas sélectif, certains utilisateurs plus écologistes placent sur les deux entrées une grille à mailles carrées de 6 mm de côté pour préserver les gros papillons.
Pour ne pas avoir à grimper dans l’arbre à chaque visite, il suffit de suspendre le piège à une ficelle assez longue passant au-dessus d’une branche haute pour faire monter ou descendre le piège depuis le sol.
Les insecticides microbiologiques.
Ce sont des insecticides autorisés en arboriculture agrobiologique et appropriés pour lutter contre le carpocapse.
Le premier Bacillus thuriengis dit Bt est facile à se procurer.
Le Bt est une bactérie produisant un cristal protéique qui se trans¬forme, s’il est ingéré, en une toxine mortelle pour les insectes. Le Bt est efficace seulement sur les très jeunes larves. Il faut donc traiter au début des éclosions pour que les larves l’absorbent avec leur nourri¬ture. Il faut pulvériser le soir car le Bt craint la lumière et la chaleur.
Le second, le virus de la granulose, connu sous son premier nom commercial, carpovirusine, est beaucoup plus efficace que le Bt. Il est sans danger pour la faune, les abeilles et pour l’homme. Mais son emploi est réservé aux arboriculteurs professionnels pour des raisons techniques.
Pour utiliser efficacement les insecticides microbiologiques (donc le Bt) il faut connaître avec précision la date de début des éclosions pour traiter à ce moment précis.
Pour cela un piège à phéromones devient utile. Il permet des comptages des prises tous les deux jours.
Dès qu’on totalise 3carpocapses pris en additionnant les 3 derniers relevés, on sait que la ponte est en cours et que l’incubation débute.
Il faut ensuite déterminer la date des éclosions pour traiter à bon escient.
Avec un thermomètre à maxi/mini on commence alors un relevé journalier des températures maxi et mini sous abri. Il faut additionner ces 2valeurs (maxi + mini), puis diviser cette somme par 2et soustraire 10 au résultat de la division. On a ainsi la première température/jour. L’incubation est terminée quand l’addition des températures/jour successives est égale à 90°. C’est facile, non !
C’est pourtant ce qui devrait être fait par tout arboriculteur amateur utilisateur des traitements chimiques pour éviter les pulvérisations répétées de juin à fin août comme le suggèrent les fabricants.
En avril le piège sert à là capture de la tordeuse, un autre papillon dont la larve est responsable de dégâts sur les pommes.
texte de Michel GAUTHIER , paru dans la revue des croqueurs de pomme . No 123 - Mars 2009
samedi, avril 25, 2009
une belle randonnée dans le massif des Monédières

Dans nos RTT "cumulés" , nous en profitons pour faire quelques randonnées . Une particulièrement agréable dans le massif des monédières où depuis la table d'orientation , il y a une vue extraordinaire

carte georando

jeudi, mars 05, 2009
cette année , il faut passer au frigo écologique ,.....
cliquez ici
www.paysans.net : un site internet pour trouver des paysans faisant de la vente directe prés de chez vous
jeudi, février 19, 2009
regardez bien : ça peut nous arriver bientôt ...........
Ce documentaire de Doug Shultz, sorti en 2007, traite de la disparition des abeilles. Il a été diffusé sur la chaîne "National Geographic" en mars et avril 2008.
En 2007, près de 80% des abeilles présentes aux Etats-Unis ont disparu en quelques mois à peine. Le phénomène, observé pour la première fois en Floride, s'est propagé en Amérique du Nord avant de gagner l'Europe et l'Asie. Les scientifiques estiment que cette extinction massive pourrait entraîner une catastrophe écologique mondiale sans précédent. En effet, la majorité des espèces végétales a besoin des abeilles pour être pollénisée. La disparition des butineuses pourrait bien signifier la disparition des fruits et légumes.
Dans une région de Chine ou, conséquence d’un usage intensif de pesticides, les abeilles ont disparu, des centaines d’ouvriers agricoles fécondent eux-mêmes les fleurs des poiriers…
L'herbe : un film à voir pour compendre l'agriculture moderne

"Si vous voulez savoir pourquoi des paysans préfèrent travailler plus, s'endetter plus, gagner moins, pour élever des bêtes qui mangent du maïs et du soja OGM acheminé sur des milliers de kilomètres, plutôt que de simplement les laisser brouter l'herbe, regardez ce film ! Un film d'une grande simplicité, simple comme l'herbe..."