Nous avons fait une bonne foire bio à PAU . Ensuite nous avons passé une agréable semaine de vacances dans la vallée d'Aspe ou nous retournons toujours avec plaisir . Nous avions loué un gîte dans une ferme caprine , que nous vous conseillons pour leur accueil et leur tomme de chêvre .
Nous avons fait de belles balades , car il faisait trés beau et de belles rencontres , toujours grâce au pain et au jus de pomme . Sur le marché de Bedous , nous avons d'abord rencontré Jean-Jacques qui fait du pain bio dans la vallée d'Aspe et qui fait visiter son moulin : le moulin d'Orcun
surtout ne manquez pas la vidéo de Jean-Jacques et de son moulin : ici
et une autre vidéo avec sa maman : ici
Orcun | |
Adresse | 64490 Bedous |
Cours d'eau | le Gabarret |
Date de construction | avant 1722 |
Nbre de meules | 3 |
Nature du moteur hydraulique | RV |
Hauteur de chute | 3,07 m |
Débit / Puissance | 0,928 m3 / 38 cv |
Site internet | www.moulin-orcun.com |
Le moulin d'Orcun est l'unique moulin en fonctionnement de toute la vallée d'Aspe, et c'est une activité touristique professionnelle. Il se situe à Bedous, au sud d'Oloron-Ste-Marie. Il peut être visité toute l'année et J.Jacques se fera un plaisir, comme raconteur de pays, sur RV au 05.59.34.74.91 ou au 06.08.54.45.27, de vous conter l'histoire de son moulin ( en trois langues,: anglais, espagnol, béarnais ), et de vous faire découvrir à pied ou en calèche les merveilles du vallon de Bedous. L'entrée est payante, J.Jacques fait vivre son moulin, et il vit de son moulin.
Depuis 1722, il y avait une exploitation de transformation du minerai de fer et de cuivre extrait de la montagne de Boureim à Aydiüs, par la société Galabin, qui employait une trentaine d'ouvriers, mineurs, transporteurs, etc...
Développement, sur le site, du moulin d'Orcun, en 1751, appartenant déjà à un dénommé MIRAMON CLAVERIE Pierre, le grand-père de mon arrière grand-mère Marianne. En 1790, la Révolution a précipité l'arrêt de ces entreprises. En effet, MIRAMON CLAVERIE Pierre avait fini par construire un martinet (marteau pilon) pour affiner la tôle de fer afin de fabriquer des clôches et divers outils.
Aussitôt après la Révolution, sous Louis-Philippe, Catherine et son fils Bertrand MIRAMON transformèrent la forge en moulin à farine. Il est vrai que les forges en 1800 allaient connaître un essor conséquent, par Mr ABEL en 1825, à la frontière franco-espagnole, à Espelunguere. Peut-être que le minerai d'Aydiüs était épuisé, sachant qu'il fallait un hectare de bois pour obtenir une tonne de fer, de cuivre. En 1836, le moulin fonctionnait à plein régime, et cela jusqu'aux années 1950. En 1958, c'était les dernières cultures de blé de montagne. En 1965, on venait y faire moudre encore un peu de blé ancien, et du maïs. Mon grand-père a fini par avoir deux activités professionnelles: facteur et meunier.
Ce n'est qu'en 1993, de retour des Amériques, après y avoir passé un peu plus d'un an, que j'ai entrepris la restauration du moulin pour sauvegarder ce patrimoine qui a fait vibrer plusieurs générations de la même famille.
Il est ouvert depuis l'été 1993 au public touristique, scolaire et du troisième âge. Aujourd'hui, une rivière pour la pêche à la truite, mode meunière bien sûr. Deux sentiers d'interprétation en environnement (eau et paysage). Un atelier pain pour le jeune public, avec un four à pain attenant. Un arboretum d'arbres fruîtiers. Une muséographie sur le blé, la farine, le pain, l'eau, etc etc...
Et quelques projets encore, à venir, dont trouver une meunière, une VRAIE !!!
Nous avons rencontré aussi Roger la Pomme ou " Pim Pam Pomme" qui pressait des pommes sur la place de BEDOUS pendant les fêtes de fin d'année , et qui nous a vendu du cidre sur son stand .Une photo de notre repas en commun , où vous pouvez les voir chercher sur le journal local , de la publicité pour leur manifestation .
Nous avons aussi investi dans le fameux béret qui tient bien chaud à la tête ( cela me rappelle mes 20 ans ) et un parapluie de berger .Avec cet attirail , nous devons partir en estive avec des bergers cet été .
Le parapluie de berger
Chaque été le berger emmène son troupeau dans les hauts pâturages… C'est la transhumance. Le berger est équipé : son chien et son parapluie.
Le parapluie est un outil de travail
Il répond aux contraintes des hauts alpages : pour se protéger de la foudre, l'armature est en rotin, jonc ou bois. Son pommeau arrondi le rend léger à la main. D'une envergure de 140 à 180 centimètres, en toile de coton, il servirait presque de parasol.
Bleu en Béarn et noir en Pays basque
Seule sa couleur le distingue d'une région à l'autre.
Le parapluie de berger est un objet artisanal : 3 à 4 heures de travail sont nécessaires pour cet objet unique. Son pommeau gravé en témoigne.
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